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BUD
11 juin 2007

34 ANS. Le souvenir conscient ne nous donne

34 ANS. Le souvenir conscient ne nous donne jamais que des images et des ellipses, des instants forts et pourtant fugaces qui s’inscrivent en mémoire entre des temps morts partiels, pareils à de béants oublis. On ferme les yeux et l’on charcute inconsciemment son existence par côtes, cuisses et jambons. De toute cette mêlasse organique de la remémoration nous reviennent une période, un tunnel, un soleil qui dura, se noya et mourut… Presque un shaker de multiples fixations abusives…. Mais des dates, notre corps n’en a que faire… S’il eut froid, peut importe que ce fut en janvier où en août. Il vieillit chaque jour à sa manière et il ne se soucie de rien d’autre que de savoir en conséquence qui il est à l’état présent. Je ne suis pas capitaine et n’ai de compte à rendre. Je ne fais que l’inventaire babillard d’une somme d’imprécis, de ressentis furtifs, qui n’ont de sens que dans l’instant vécu. - Bien que parfois ils se veulent prétentiar à devenir plénitude - À quoi bon afficher dates et ordres alors que la remémoration même se suffit en tout point. Ici, chaque jour passe de divergences légères en divergences notables,… toujours autant brûlé de lumière. Avant ma mort, tout ce dont je me souviendrai sans doute est cette période qui se déroule dans l’expectative infantile du lendemain. Dans ces moments où, le drapeau enfin en berne de toute lutte, je me laisse confiant éconduire par un fil sans vouloir en diriger le sens. J’en voudrai presque toujours plus… Dans le respect de mes propres barrières, sans molester ma conscience d’illusions, je regarde de mon balcon cette ville, toujours et encore,... avec l’espoir que jamais elle ne me soit commune… Depuis longtemps, les bagages sont vides et le sentiment d’appartenance s’exécute alors que l’émerveillement perdure. Pourvu qu’à jamais ne vienne ce regard commun de l’habitude lascive… Bruxelles est de plus en plus loin, pauvres cathédrales! Seul à ce jour, une chose est sûre. J’ai quitté l’idée d’être une plâtrière en exploitation… une carrière à béquilles… Ici, si l’eau est calcareuse, je n’en garde pas trace… Depuis l’humidité noire de ces dernières années, je n’avais encore jamais connu de chaleur qui ne me couvre autant sans l’obligation de vendre mon âme à l’affection. Le temps n’est plus une commune mesure… Es possible que me quedo en un otro mundo ? no sé… HIER, LE CIEL. PICT0327
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