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BUD
12 septembre 2008

back again.. arf...

On ne peut pas dire que je sois de ces indescriptibles fans de la visibilité constante!... Vu comment je gère ce blog, je pense sincèrement que je reste désinvolte et inconstant. Un indécrotable ours dans sa caverne, bien au fond. Bref, moi!... Peut-être que ma vie me déborde un peu ou simplement que j'ai souvent autre chose à foutre que d'alimenter un blog chaque semaine... mais bon, ce retour mérite le respect. Certainement pas le mien mais celui de la prochaine expo d'ERIC ADAM qui a lieu la semaine prochaine et qu'il ne faut pas louper... je vous joint ici, l'article que j'ai du clôturer en urgence... dossier de presse oblige! arf! EA_Shop_mail PLEASE CLIQUER SUR L'INVITATION.... UN MIROIR DANS LA VITRINE L’artiste Eric Adam entame l’écriture d’un nouveau chapitre. Cette fois, il utilise la mise en scène, pignon sur rue, de nos modes de consommation, comme un miroir emblématique. Par un jeux de reflets, il confond l’homme qui regarde la vitrine et le mannequin regardé, le spectateur de l’oeuvre étant alors de la même condition que le sujet représenté. Un jeux de dupe à double lecture qui, à travers ses faux miroirs, prend tout son sens dans la critique et nous place au centre même du débat : Quel est notre regard sur nos idiosyncrasies ? Nos lieux communs ne sont-ils pas cruel, aussi bien dans le désir vulgaire de possessions que dans celui d’uniformité ? Remarquons nous encore nos propres paradoxes ? Ne sommes-nous pas, nous aussi, assujetti à prendre la pose ? Et qui finalement qui prend la pose ? Qui est de l’autre côté de la vitrine ? Voilà, aujourd’hui, le questionnement essentiel de l’artiste. LUCKY_KID3 GUESS2 PEEP_SHOW7 Du homeless allongé, dormant, la main tendue, devant un magasin en solde ; de la Musulmane voilée passant devant un sex-shop de la rue de Brabant ; du jeune gaillard regardant une vitrine où les mannequins ont presque la même pose, le même style que lui; on se place devant l’œuvre avec une nouvelle perspective de la réalité. C’est comme l’illusion de voir un aplat en trois dimensions : la profondeur de cadres, la forme et la signification… Tous ça dans un seul point de fuite. Toutes ces choses quotidiennes que l’on croise en passant dans nos rues commerciales prennent un sens différent, critique et contrasté. Un sens qui se dégage du tableau presque de manière physique, comme si on en enlevait l’armature pour ne voir que la toile, à même. IRRESISTIBLE_MAMAN2 SALES2 Ensuite, on en vient à se demander ce que cache la deuxième lecture dans toute cette profondeur ? Spectateurs devant l’œuvre, ne sommes-nous pas dans notre rapport à l’art comme ces personnages devant la vitrine ? Ne sommes-nous pas les premiers à donner sens à la mise en scène de celui-ci ? De nouveau, Eric nous dupe. Il place son spectateur au centre même de la construction intellectuelle de sa peinture. Entre l’émotion née du décadrage qui s’opère, de la signification qui dans sa mise en abîme prend toute sa lumière, et, notre position de spectateur tel le personnage représenté, il nous renvoie notre propre image aussi sociale, politique que d’amateur d’art. Il nous représente dans notre totalité, dans notre époque, dans nos contrastes et nos « désirs », dans l’analyse de l’acte de celui qui regarde. En bref, il nous montre du doigt tout en essayant de nous conscientiser de ce que nous sommes et dont il est le premier à faire partie. SHOP_TILL_YOU_DROP3 ET PUIS QUE SOMMES NOUS? BLACK_TIE__purple_
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